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Devenir kinésithérapeute : études, salaire et témoignages


Le métier de kinésithérapeute attire de nombreux étudiants passionnés par la santé et le bien-être. Entre les études exigeantes, les opportunités de carrière et les niveaux de salaire, il est essentiel de bien comprendre ce parcours avant de se lancer. Dans cet article, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur la formation, les débouchés professionnels et les témoignages de kinés en exercice pour mieux appréhender cette vocation.

 

Sommaire :







 

Description du métier de kiné


En 2024, la France recensait environ 109 000 masseurs-kinésithérapeutes, avec une moyenne d’âge de 41 ans. La profession est en majorité féminine, puisque 52,2 % des kinésithérapeutes sont des femmes (source : Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, 2024).


Le kinésithérapeute est un professionnel de santé spécialisé dans la rééducation fonctionnelle. Son travail consiste à soulager les troubles du mouvement, qu’ils soient causés par une blessure, une pathologie chronique (diabète, hypertension, affections neurologiques, respiratoires, articulaires, etc.) ou encore une intervention chirurgicale. Il intervient exclusivement sur prescription médicale, établit un bilan personnalisé et propose des séances adaptées aux besoins du patient.


Pour assurer la rééducation, le kinésithérapeute utilise différentes techniques, allant des manœuvres manuelles aux appareils d’électrothérapie, en passant par du matériel spécifique comme des ballons de rééducation ou des tapis de sol. Il peut également employer des bandes de contention selon les besoins du patient. L’un des principes fondamentaux de la kinésithérapie repose sur la rééducation du mouvement par le mouvement, visant à restaurer la mobilité et à améliorer l’autonomie du patient. Les kinésithérapeutes jouent aussi un rôle clé dans la préparation et l’optimisation des performances physiques, notamment auprès des sportifs de haut niveau.


Le métier de kinésithérapeute est une profession réglementée. Pour exercer, il est indispensable d’obtenir le diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute, délivré par le ministère de la Santé et de la Prévention. La formation et la pratique professionnelle sont encadrées par l’arrêté du 2 septembre 2015 ainsi que par la loi de modernisation du système de santé du 26 janvier 2016.


Selon les chiffres de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes en 2024, 85 % des kinés exercent en libéral ou en mode mixte, tandis que 15 % travaillent comme salariés dans des établissements publics ou privés (hôpitaux, centres de rééducation, établissements thermaux, ou encore au sein de l’armée). En termes d’effectifs, la kinésithérapie constitue la première profession de rééducation et se classe quatrième parmi les professions de santé en France, derrière les infirmiers, aides-soignants et médecins (source : Ordre des masseurs-kinésithérapeutes, 2024).



Les études pour devenir kiné


Pour devenir kinésithérapeute en France, il est nécessaire de suivre une formation de cinq ans, dont une première année universitaire avant d’intégrer un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK). L’entrée en IFMK est sélective et se fait principalement via trois voies : le PASS, la LAS et certaines licences scientifiques. Il existe également des passerelles pour les professionnels de santé souhaitant se reconvertir.



Voie 1 : Le PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé)


Le PASS est une voie proposée dans les universités disposant d’une faculté de santé. Les étudiants suivent un programme composé de 80 % d’enseignements en sciences fondamentales et 20 % de cours dans une mineure de leur choix (ex. droit, psychologie, STAPS).


Déroulement du PASS :


  • L’année de PASS ne peut pas être redoublée.


  • À la fin de l’année, plusieurs cas sont possibles :

    • Admission en IFMK : si l’étudiant fait partie des meilleurs de sa promotion, il accède directement à un IFMK, soit sur dossier, soit après un oral.

    • Réorientation vers une LAS : si les notes sont suffisantes pour valider l’année mais insuffisantes pour intégrer un IFMK, l’étudiant peut rejoindre une Licence avec Option Accès Santé (LAS) et retenter sa chance à l’issue de la 2ᵉ ou 3ᵉ année.


  • 50 % des étudiants admis en kinésithérapie viennent du PASS.









Voie 2 : La Licence avec Option "Accès Santé" (LAS)


La LAS est une alternative au PASS qui permet d’intégrer un IFMK à partir d’une licence dans une discipline autre que la santé, mais avec une mineure santé intégrée.


Déroulement de la LAS :

  • L’étudiant choisit une Licence principale (ex. STAPS, biologie, psychologie, physique, etc.) et suit en parallèle des cours spécifiques à la santé.

  • Si l’étudiant valide son année avec de bons résultats, il peut candidater pour une admission en IFMK, soit directement, soit après un oral.

  • Contrairement au PASS, le redoublement est possible.

  • En cas d’échec, il peut continuer son cursus principal sans perdre une année


tableau montrant la difference avec la pass

Voie 3 : Licences scientifiques (STAPS, Biologie, Sciences et Technologies de la Santé)


Certains IFMK acceptent les étudiants issus de licences scientifiques spécifiques comme STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives), biologie ou encore sciences, technologies et santé.


Particularités :

  • Ces étudiants doivent valider leur première année et être classés parmi les meilleurs pour être admissibles en IFMK.

  • Certaines licences STAPS ont une option « passerelle kiné », qui facilite l’intégration en IFMK (ex. STAPS Limoges ou Brest).

  • La sélection se fait sur dossier et parfois via des épreuves supplémentaires comme des oraux ou des examens spécifiques.


⚠️ Attention : Tous les parcours STAPS ou biologie ne donnent pas accès à la kinésithérapie. Il faut vérifier les partenariats entre l’université et les IFMK avant de choisir cette voie.



Les passerelles pour une reconversion en kinésithérapie


Les professionnels de santé ayant déjà obtenu un diplôme peuvent intégrer directement un IFMK via une admission sur dossier et entretien.


Qui peut candidater ?

Seules certaines professions sont éligibles :

✔️ Infirmier(ère)

✔️ Pédicure-podologue

✔️ Ergothérapeute

✔️ Psychomotricien

✔️ Manipulateur en électroradiologie

✔️ Orthophoniste ou orthoptiste

✔️ Titulaire d’un diplôme de médecine, maïeutique, pharmacie ou odontologie

✔️ Titulaire d’une licence STAPS ou en sciences de la santé

✔️ Diplômé(e) d’un master


Ces admissions se font hors quotas et permettent parfois des dispenses de certaines matières en fonction du parcours.






Organisation des études en IFMK


Après la première année universitaire, les étudiants intégrent un IFMK pour 4 ans :


🏫 Cycle 1 (2 ans) : Fondamentaux et bases pratiques


  • Anatomie, physiologie, biomécanique

  • Apprentissage des techniques de massage et de mobilisation

  • Premiers stages (6 semaines en 1ʳᵉ année, 12 semaines en 2ᵉ année)


🏥 Cycle 2 (2 ans) : Approfondissement et spécialisation


  • Pathologies neurologiques, respiratoires, cardiovasculaires

  • Apprentissage de la rééducation et bilans cliniques

  • Mémoire de fin d’études

  • Stages longs (jusqu’à 12 semaines en dernière année)



Étudier la kinésithérapie à l’étranger


Chaque année, de nombreux étudiants français partent étudier la kiné en Europe, notamment en Belgique, Espagne ou Allemagne. Les formations y sont similaires à celles de la France, mais la sélection est parfois plus souple.


⚠️ Points à vérifier avant de partir:

  1. Reconnaissance du diplôme en France

  2. Langue des enseignements (anglais, espagnol, allemand)

  3. Frais de scolarité et coût de la vie









Quel parcours choisir ?


Le choix du parcours dépend des compétences et préférences de chaque étudiant :


✔️ PASS : idéal pour ceux qui hésitent entre plusieurs filières de santé (médecine, dentaire, pharmacie…) et qui ont un bon niveau en sciences.


✔️ LAS : recommandé pour ceux qui veulent assurer une poursuite d’études en cas d’échec.


✔️ STAPS / Biologie : adapté aux étudiants à l’aise avec l’anatomie, le mouvement et le sport.


✔️ Passerelles : pour les professionnels de santé souhaitant se reconvertir.


Quel que soit le parcours choisi, une excellente moyenne en première année est indispensable pour espérer intégrer un IFMK.






Les compétences clés pour réussir en kinésithérapie


Réussir dans le domaine de la kinésithérapie repose sur une combinaison de compétences académiques, pratiques et interpersonnelles. Les étudiants doivent être aussi bien rigoureux scientifiquement que dotés d’un excellent sens du relationnel, car le métier demande à la fois une compréhension fine du corps humain et une capacité à accompagner les patients avec bienveillance.



Un socle scientifique solide


Les études de kinésithérapie exigent de solides connaissances scientifiques, dès le lycée. Les candidats doivent être à l’aise avec des matières comme la biologie, essentielle pour comprendre l’anatomie, la physiologie et le fonctionnement des muscles et articulations. La physique et les mathématiques sont également importantes, car elles permettent d’appréhender des concepts comme la biomécanique, les forces et les pressions appliquées au mouvement. De plus, des notions en sciences et technologies de la santé sont un atout pour assimiler les aspects techniques et innovants de la profession.



Un excellent sens du relationnel


Être kinésithérapeute, c’est avant tout travailler au contact des patients et instaurer un climat de confiance. L’écoute et l’empathie sont des qualités fondamentales pour comprendre les douleurs et les attentes de chaque personne. Un bon kiné sait mettre ses patients à l’aise, les motiver et les accompagner tout au long de leur rééducation. Il doit faire preuve de bienveillance, de patience et d’une grande capacité d’adaptation face aux profils variés qu’il prend en charge : enfants, personnes âgées, sportifs, patients en situation de handicap, etc.



Une communication claire et pédagogique


La réussite du traitement repose en grande partie sur la compréhension des exercices et recommandations par le patient. Un kiné doit donc savoir expliquer de manière simple et adaptée les gestes à réaliser et les bonnes pratiques à adopter. La pédagogie est essentielle, car le patient doit pouvoir reproduire correctement les mouvements chez lui pour maximiser les bénéfices des séances.



Organisation et autonomie dans le travail


Le métier de kinésithérapeute demande une grande rigueur organisationnelle. En cabinet libéral, il doit gérer seul son emploi du temps, ses dossiers patients et ses démarches administratives. En milieu hospitalier ou en centre de rééducation, il doit être capable de travailler en équipe avec d’autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, ergothérapeutes) afin d’adapter les soins et assurer un suivi efficace des patients.



Respect de la confidentialité et éthique professionnelle


Le kinésithérapeute intervient dans des moments parfois intimes de la vie des patients (rééducation post-opératoire, douleurs chroniques, handicaps…). Il est donc impératif de respecter leur vie privée, d’assurer une discrétion professionnelle et de toujours agir dans le respect des règles éthiques et déontologiques de la profession.

En résumé, pour s’épanouir dans ce métier, il faut un bon équilibre entre compétences scientifiques, sens du contact et rigueur organisationnelle. La kinésithérapie est une discipline exigeante mais profondément humaine, qui demande de l’engagement et une motivation sans faille pour accompagner chaque patient vers une meilleure qualité de vie.



Évolution de carrière : spécialisation et débouchés professionnels


Les perspectives professionnelles après l’obtention du diplôme de kinésithérapeute sont nombreuses et variées. Les diplômés peuvent exercer dans différents secteurs de la santé, en fonction de leurs préférences et de leurs aspirations. Ils ont la possibilité de travailler en milieu hospitalier, où ils participent à la rééducation des patients en convalescence après une opération ou un accident, ou encore dans des centres de rééducation spécialisés dans la prise en charge des pathologies neurologiques, respiratoires ou orthopédiques.


Le cabinet libéral est une autre option prisée par les kinésithérapeutes qui souhaitent gérer leur propre activité et organiser librement leur emploi du temps. Certains choisissent également d’exercer en tant que salariés dans des cabinets privés ou de partager leur activité entre plusieurs structures. D’autres encore intègrent des fédérations sportives, où ils prennent en charge la récupération et la préparation physique des athlètes, ou rejoignent des établissements spécialisés comme les maisons de retraite, les établissements thermaux ou encore les centres de soins pour personnes en situation de handicap.

Grâce à la reconnaissance internationale du diplôme français de kinésithérapie, les opportunités d’exercice ne se limitent pas à la France. De nombreux kinésithérapeutes choisissent de partir travailler à l’étranger, notamment en Europe, au Canada ou en Australie, où la profession est particulièrement demandée.


Les possibilités d’évolution sont également nombreuses. Un kinésithérapeute peut choisir de se spécialiser dans un domaine spécifique, comme la pédiatrie, la neurologie, la pneumologie, la gériatrie ou encore la kinésithérapie du sport. Il peut aussi s’orienter vers l’enseignement, en intégrant un Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie (IFMK) pour former les nouvelles générations de professionnels.

Enfin, pour ceux qui souhaitent aller plus loin dans l’avancement des techniques de rééducation, la recherche en kinésithérapie est une voie envisageable. En collaborant avec des scientifiques et des médecins, les kinésithérapeutes peuvent contribuer au développement de nouvelles méthodes thérapeutiques et participer à des études cliniques pour améliorer la prise en charge des patients.

Ainsi, la kinésithérapie offre une carrière dynamique et évolutive, permettant à chaque professionnel d’adapter son parcours en fonction de ses ambitions et de ses centres d’intérêt.



Le salaire d’un kinésithérapeute : revenus et perspectives


Le salaire d’un masseur-kinésithérapeute varie en fonction de plusieurs critères, notamment le mode d’exercice, l’expérience et la localisation géographique. En moyenne, un kinésithérapeute perçoit entre 2 500 et 2 700 euros bruts par mois, soit un salaire net mensuel dépassant les 2 100 euros avant impôts. Cela représente un revenu annuel de plus de 32 000 euros bruts, avec un taux horaire brut d’environ 17 euros.


En début de carrière, un kinésithérapeute touche généralement entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois, ce qui correspond à un salaire net compris entre 1 500 et 2 000 euros. Sur une base annuelle, cela équivaut à un revenu brut allant de 24 000 à 30 000 euros. Cette rémunération peut évoluer assez rapidement en fonction du volume de patients traités et des opportunités professionnelles.


Contrairement à d’autres professions, l’ancienneté n’est pas toujours le facteur principal d’augmentation du revenu. C’est surtout le nombre de consultations effectuées qui influence le niveau de rémunération. En libéral, un kinésithérapeute n’a pas une totale liberté pour fixer ses tarifs, car il est soumis aux tarifs conventionnels de la Sécurité sociale. Cependant, en fonction du nombre d’actes réalisés et de son efficacité, un kiné expérimenté peut percevoir un salaire situé entre 3 000 et 3 500 euros bruts par mois, soit plus de 2 700 euros nets mensuels avec un taux horaire net proche de 18 euros.


Le revenu d’un kinésithérapeute libéral dépend aussi de sa notoriété et de sa localisation. Un praticien établi dans une grande ville où la demande est forte peut bénéficier d’un flux constant de patients, mais il devra faire face à une concurrence importante. À l’inverse, ceux qui exercent dans des zones sous-dotées en professionnels de santé (déserts médicaux) peuvent profiter d’un nombre de consultations plus élevé et, dans certains cas, d’aides financières pour s’installer, ce qui peut améliorer significativement leur revenu.


Enfin, certaines spécialisations ou pratiques complémentaires (kinésithérapie du sport, ostéopathie, prise en charge des pathologies chroniques) permettent d’augmenter ses revenus, notamment grâce à des consultations hors convention ou à des interventions spécifiques auprès d’athlètes ou d’établissements spécialisés. Ainsi, le salaire d’un kinésithérapeute peut être très variable en fonction de son engagement professionnel et des choix stratégiques qu’il fait au cours de sa carrière.



Témoignages de kinésithérapeutes : parcours et expériences



Julien, 32 ans, kinésithérapeute en libéral : "La liberté et la diversité des patients me motivent au quotidien"


"Après mon bac S, j’ai intégré une Licence Accès Santé (LAS) en biologie, puis réussi mon admission en IFMK. Les études ont été intenses, mais les stages m’ont permis de me confronter rapidement à la réalité du terrain. Aujourd’hui, je suis installé en libéral depuis cinq ans. Ce que j’aime le plus, c’est la diversité des pathologies que je traite : des jeunes sportifs aux personnes âgées en rééducation post-opératoire. Être à mon compte me permet de gérer mon emploi du temps comme je le souhaite, même si cela implique une certaine charge administrative. Mon conseil pour les étudiants ? Ne pas sous-estimer l’importance de la communication avec les patients : un bon kiné doit être aussi pédagogue que technicien !"



Sophie, 28 ans, kinésithérapeute en milieu hospitalier : "Le travail en équipe pluridisciplinaire est une vraie richesse"


"J’ai suivi un PASS (Parcours Accès Santé) avec une mineure en STAPS, ce qui m’a permis d’intégrer un IFMK. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai choisi de travailler en milieu hospitalier, où je me suis spécialisée en rééducation neurologique et respiratoire. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est de collaborer avec d’autres professionnels de santé (médecins, infirmiers, ergothérapeutes), ce qui permet une prise en charge globale des patients. Les journées sont parfois intenses, surtout en période de forte activité, mais voir les progrès des patients et savoir qu’on joue un rôle essentiel dans leur récupération est une grande satisfaction. Je recommande cette voie à ceux qui aiment travailler en équipe et qui souhaitent un cadre structurant."



Thomas, 35 ans, kinésithérapeute du sport : "Accompagner des athlètes, c’est un défi quotidien"


"Passionné de sport depuis toujours, j’ai commencé par une Licence STAPS, avant de rejoindre un IFMK. Après quelques années en cabinet libéral, j’ai suivi une formation complémentaire en kinésithérapie du sport. Aujourd’hui, je travaille avec des clubs de football et de rugby, ainsi qu’avec des athlètes individuels. Mon travail consiste à prévenir les blessures, optimiser la récupération et rééduquer les sportifs après un traumatisme. Ce domaine demande beaucoup de disponibilité, car les horaires sont souvent décalés en fonction des compétitions, mais c’est une véritable passion. Mon conseil aux futurs kinés intéressés par ce secteur ? Se former en permanence et développer un bon réseau dans le milieu sportif."



Camille, 30 ans, kinésithérapeute en maison de retraite : "Un métier humain avant tout"


"J’ai toujours voulu travailler dans un secteur où je pouvais être utile aux autres. Après un bac STL, j’ai opté pour une LAS en sciences de la santé, ce qui m’a ouvert les portes d’un IFMK. Après mes études, j’ai choisi de me spécialiser en gériatrie et j’exerce aujourd’hui en maison de retraite. J’accompagne des personnes âgées souffrant de troubles de la mobilité, d’arthrose ou de maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Mon rôle est non seulement de les aider à maintenir leur autonomie le plus longtemps possible, mais aussi d’apporter du réconfort et de la bienveillance. Ce métier demande beaucoup de patience et d’écoute, mais il est aussi incroyablement gratifiant."


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