top of page

Est-il nécessaire de faire une prépa santé ? [Interview]

Léa, étudiante en 5e année de sage-femme, nous partage son parcours en filière santé. Après une PASS (ex PACES) éprouvante, elle a su trouver sa méthode de travail pour réussir. Elle aborde la moyenne qu’elle a obtenue au bac, précisant que la réussite en PASS dépend davantage de la motivation et de la gestion du temps que des résultats au lycée et que certaines prépas demande une moyenne minimum afin d'intégrer leurs écoles. Léa parle de son expérience avec la prépa Galien, qu’elle recommande pour son accompagnement personnalisé et l’ambiance d’entraide. Elle nous explique aussi les défis de l’organisation entre la prépa et les cours, tout en soulignant l’importance des pauses pour préserver sa santé mentale. Les stages en milieu hospitalier, essentiels pour développer ses compétences pratiques, sont également abordés, tout comme des conseils précieux pour les futurs étudiants en santé : rester motivé, connaître sa méthode de travail et ne jamais négliger les moments pour soi.


 

Sommaire :



 

Il n’est pas essentiel de faire une prépa santé pour réussir en PASS, mais cela peut être un atout pour certains étudiants. La prépa offre un cadre structuré, un accompagnement personnalisé et des ressources complémentaires qui aident à mieux gérer la charge de travail. Toutefois, le tutorat universitaire, souvent gratuit et proposé par les facultés de médecine, constitue une alternative efficace. La clé de la réussite réside surtout dans la motivation, l’organisation et la régularité du travail, que ce soit avec ou sans prépa.

Léa, 23 ans et actuellement en 5e année d’études de sage-femme, nous raconte son parcours en médecine, ses défis et ses conseils pour réussir dans ce domaine exigeant.


Ton parcours en étude de santé


« Bonjour, je m’appelle Léa et j’ai 23 ans. Je suis en 5ème année d’école de sage-femme. J’ai commencé par la PACES, rebaptisée maintenant PASS, en 2019. J’appréhendais beaucoup cette année car je savais que j’allais devoir mettre de côté ma vie sociale et le sport que je pratiquais à haut niveau. Mais je ne voulais pas avoir de regrets, donc je me suis investie pleinement.

Au premier concours, j’étais classée 616e sur 1400. Je savais que ça ne suffirait pas pour accéder à la spécialité sage-femme. J’ai donc redoublé d’efforts au second semestre, surtout parce qu’il inclut des matières plus spécifiques et intéressantes. Le COVID a tout chamboulé, avec le concours reporté d’un mois et demi. Mentalement, c’était très dur. J’ai même pensé à abandonner, mais finalement je me suis accrochée. Avec du recul, ce mois supplémentaire m’a probablement aidée à réussir. »

 
 

Quelle moyenne avais-tu au bac pour faire le PASS (ex-PACES) ?


« J’ai obtenu 13 de moyenne au bac, avec une mention Assez Bien. On entend souvent dire qu’il faut une mention Très Bien ou au moins 16 de moyenne pour réussir en PASS, mais ce n’est pas toujours vrai. La PASS est très différente du lycée. Ce qui compte, c’est surtout de connaître sa méthode de travail, d’être motivé et de ne jamais lâcher.»


Quelle moyenne générale pour entrer en prépa médecine ?


« Pour être acceptée en PASS, il n’y avait pas vraiment de moyenne minimum, car l’entrée se fait en université, donc c’est moins sélectif à l’entrée que d’autres filières. »


Y a-t-il une moyenne générale minimum pour accéder à certaines prépas santé ?


« Oui, certaines prépas de santé sont très sélectives. Par exemple, pour intégrer certaines prépas réputées, comme celles à Lyon, on m’a demandé d’augmenter ma moyenne en maths pour avoir une chance d’y accéder. La plupart exigent environ 16 de moyenne en matières scientifiques. Cependant, toutes ne sont pas aussi strictes. Certaines se concentrent plus sur la motivation et l’entraide entre étudiants. »

Quelle a été l’année la plus difficile dans tes études de santé ?


« Sans hésiter, la PASS a été l’année la plus difficile. C’est une année très particulière où l’on doit mettre toute sa vie en pause. La pression liée au concours est énorme, et on se sent souvent coupable de ne pas en faire assez, même lors des rares pauses. Cependant, c’est aussi une année où, si l’on réussit, la satisfaction et la fierté sont immenses. Aujourd’hui, je garde un bon souvenir de cette année et je suis fière d’avoir surmonté ce défi. »


Quelle prépa as-tu faite ?


« J’ai fait la prépa Galien. »


 
 

Combien t’a coûté la prépa Galien ?

« La prépa Galien m’a coûté environ 3000€ l’année. Si j’avais eu carte blanche, j’aurais choisi la même prépa, car elle correspondait parfaitement à mes besoins. L’ambiance y était très solidaire, ce qui m’a beaucoup aidée à tenir le coup. J’y ai rencontré des amies avec qui je suis toujours en contact aujourd’hui. »

Comment s’est passée ta prépa santé chez Prépa Galien ?

« Ma prépa chez Galien s’est vraiment bien passée. Dès le début, on nous a mis dans un cadre rassurant, avec des profs très pédagogues et une ambiance moins compétitive que ce qu’on pourrait imaginer. On travaillait en petits groupes, ce qui permettait d’avoir un suivi personnalisé et de poser toutes les questions sans se sentir jugé. Les enseignants étaient disponibles, ce qui a été une vraie aide pour les matières les plus difficiles.

Ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est l’entraide entre les étudiants. On se motivait les uns les autres, on partageait nos astuces de révision et on se soutenait dans les moments de doute. Je me souviens qu’on faisait parfois des sessions de révisions en groupe, et ça créait une dynamique positive. Grâce à cette prépa, j’ai vraiment pu optimiser mon travail et mieux gérer mon temps. Au final, je pense que c’est l’une des clés qui m’a permis de réussir mon concours. »


Est-ce que c’est difficile de s’organiser entre la prépa et les études ?


« C’est clair que ce n’est pas toujours simple de jongler entre la prépa et les cours à la fac. Il y a beaucoup de choses à gérer en même temps : les cours magistraux, les TD, les révisions pour la prépa, les concours blancs... Ça demande une organisation béton. Personnellement, j’avais un planning très structuré, avec des plages horaires bien définies pour chaque activité. J’essayais de m’y tenir, mais je restais flexible en cas d’imprévus. »


Prenais-tu le temps de penser à autre chose ?


« Je prenais aussi le temps de penser à autre chose, c’était indispensable pour ne pas péter un câble. Même si la PASS est ultra-intensive, j’ai toujours gardé des moments pour moi. Que ce soit pour faire un peu de sport, voir des amis ou juste regarder une série, ça me permettait de décompresser. C’est important de ne pas s’oublier, sinon on risque de s’épuiser mentalement. Je me suis vite rendu compte que se vider la tête de temps en temps, c’est plus productif que de travailler non-stop. On revient ensuite aux révisions plus concentré et motivé. »


Est-il utile de faire une prépa santé ?

« Oui, je pense qu’une prépa peut être utile, elle offre un cadre de révision idéal et une très bonne ambiance de travail avec des étudiants qui s'entraide et qui se comprennent. »


Est-ce nécessaire de faire une prépa santé pour réussir ?


« Non, une prépa santé n'est pas indispensable. Aujourd’hui, avec le tutorat gratuit proposé par les facs de médecine, qui est géré par des étudiants de 2e et 3e année, il est tout à fait possible de réussir sans prépa payante. Le tutorat offre des cours et des supports similaires à ceux des prépas, donc c’est une bonne alternative pour ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas investir dans une prépa privée. »


Quel profil faut-il avoir pour réussir en études de santé ?


« Il n’y a pas vraiment de profil type. Ce qui compte le plus, c’est d’être motivé d'avoir confiance en soi et de ne jamais lâcher. Si on veut vraiment réussir, on peut y arriver. »


Qu’en est-il des stages, en as-tu fait durant ton cursus ?


« Oui, les stages font partie intégrante de la formation, surtout à partir de la 2ème année. En tant qu’étudiante en sage-femme, les stages sont essentiels pour appliquer la théorie à la pratique. On commence par des stages d’observation pour se familiariser avec l’environnement hospitalier, puis, au fil des années, on passe à des stages plus responsabilisant. J’ai eu la chance de faire des stages variés, en maternité, en néonatologie et même en consultations prénatales. C’est vraiment là qu’on voit la réalité du métier et qu’on commence à développer nos compétences pratiques.


Les stages peuvent être éprouvants, car on est confronté à des situations réelles, parfois stressantes, et on doit rapidement s’adapter. Mais c’est aussi très enrichissant, car c’est là qu’on réalise pourquoi on s’est engagé dans ces études. En plus, cela permet de créer un réseau professionnel et de se sentir plus à l’aise pour l’insertion dans le monde du travail après le diplôme. »


Quels conseils donnerais-tu aux futurs néobacheliers qui veulent faire des études de santé ?


« Mon premier conseil : prenez des vacances avant de commencer ! C’est essentiel pour recharger les batteries et attaquer l’année en pleine forme. Ensuite, je recommande de bien connaître sa méthode de travail avant de débuter. Cela fait gagner beaucoup de temps dès le début de l’année, et dans une filière aussi compétitive que la PASS, chaque minute compte.

Conseils pour reussir ses etudes de sante

Ensuite, je dirais qu’il ne faut pas se forcer à faire des horaires de travail excessifs. Ce qui importe, c’est la régularité. Vaut mieux travailler moins par jour, mais tenir sur la durée. La PASS, c’est un marathon, pas un sprint.

Enfin, il est crucial de garder des moments pour soi. Si vous avez toujours fait du sport ou pratiquez une activité artistique, continuez ! C’est important d’avoir des moments où l’on décroche complètement, pour préserver son équilibre mental. »



FAQ : Les Questions Fréquentes sur la PASS et les Études de Santé

1. Quelle moyenne faut-il pour entrer en PASS ? Il n’y a pas de seuil officiel, mais avoir une mention Bien ou Très Bien au bac est souvent un avantage pour obtenir une place dans les meilleures prépas.

2. Est-il nécessaire de faire une prépa santé pour réussir en PASS ? Non, ce n’est pas nécessaire. Le tutorat universitaire est une alternative efficace et gratuite, mais une prépa privée peut offrir un soutien supplémentaire.

3. Comment bien gérer son emploi du temps en PASS ? Il est important d’adopter une méthode de travail régulière et de s’imposer un rythme soutenable. Les pauses et les moments de détente sont aussi essentiels.

4. Combien coûte une prépa santé ? Les tarifs varient en fonction des établissements, mais une prépa privée coûte généralement entre 2000€ et 5000€ par an.

5. Peut-on maintenir une vie sociale en PASS ? C’est compliqué, mais avec une bonne organisation, il est possible de conserver quelques moments pour voir des amis ou se détendre.

bottom of page