Découvrez les avantages et inconvénients des parcours PASS et LAS pour intégrer les études de médecine.
Pour faire des études de médcine et si tu es sûr de vouloir devenir médecin (peu importe la spécialité), alors il faut faire une PASS. La LAS correspond, elle, aux étudiants qui ne sont pas encore sûrs de vouloir faire des études de médecine.
Comprendre les différences clés entre PASS et LAS
Le PASS est le Parcours d'Accès Spécifique Santé avec une majeure santé, alors que les LAS sont des Licences classique avec une mineure Accès Santé.
Ce sont deux voies qui permettent d'accéder aux études de médecine en France, mais elles diffèrent sur plusieurs points fondamentaux.
oici un tableau amélioré qui compare de manière plus détaillée et claire le PASS et la LAS :
Critères | PASS (Parcours Accès Spécifique Santé) | LAS (Licence Accès Santé) |
Orientation | Idéal si vous êtes sûr(e) de vouloir faire des études de santé (médecine, dentaire, pharmacie, etc.). | Parfait si vous hésitez encore entre une filière santé et une autre discipline. |
Compétences | Excellentes compétences en sciences fondamentales (biologie, chimie, physique) sont indispensables. | Être un bon élève globalement, capable de gérer plusieurs matières à la fois. |
Flexibilité | Programme très axé sur la santé, peu de place pour d'autres disciplines. | Offre une diversité d'apprentissage en combinant santé et une autre discipline. |
Risque et sécurité | Pas de plan B immédiat en cas d'échec, la réorientation peut être plus complexe. | Plan de secours immédiat : possibilité de poursuivre votre licence principale si non-admis(e) en MMOPK. |
Charge de travail | Très intense, beaucoup d'heures de cours et de révisions centrées sur la santé. | Chargé mais plus équilibré, car vous suivez une licence principale en plus des cours de santé. |
Sélection | Sélection compétitive et basée principalement sur les matières de santé. | Sélection basée sur les résultats dans les deux domaines (discipline principale et santé). |
Le PASS est un parcours unique, spécifiquement conçu pour les étudiants souhaitant intégrer les filières de santé. Il combine des enseignements scientifiques et médicaux sur une seule année, avec des options limitatives.
En revanche, la LAS permet aux étudiants de suivre une licence dans une autre discipline, tout en ayant une mineure en santé, ce qui offre une certaine flexibilité.
Un des aspects clés des deux parcours réside dans la manière dont les étudiants peuvent valoriser leurs compétences et voir leurs options futures. Le PASS est souvent considéré comme plus intense en raison de sa structure unique, tandis que
la LAS permet d'explorer d'autres domaines d'études tout en gardant la possibilité de se rediriger vers la médecine.
En outre, il est important de noter que le choix entre PASS et LAS peut également dépendre des aspirations professionnelles des étudiants.
Ceux qui sont déterminés à entrer dans le secteur médical dès le départ peuvent trouver le PASS plus adapté à leurs objectifs, car il est conçu pour les préparer directement aux concours d'entrée en médecine.
D'un autre côté, la LAS peut séduire les étudiants qui souhaitent garder des options ouvertes, leur permettant de découvrir d'autres disciplines tout en poursuivant leur intérêt pour la santé. Cela peut être particulièrement bénéfique pour ceux qui hésitent encore sur leur voie professionnelle ou qui souhaitent acquérir une perspective plus large sur le monde académique.
Par ailleurs, les modalités d'évaluation et de sélection diffèrent également entre ces deux parcours. Le PASS est souvent associé à des examens très compétitifs, où les étudiants doivent démontrer une maîtrise approfondie des matières scientifiques.
Faire ses études de santé en PASS : le parcours exigeant
En PASS (Parcours Accès Spécifique Santé), l’essentiel des cours porte sur la santé, avec une immersion complète dans les matières scientifiques. La majeure santé est au cœur du programme, et c’est là que se joue la réussite. La plupart des enseignements fondamentaux varient selon les facultés, mais on retrouve généralement :
Biologie cellulaire : comprendre les mécanismes de la vie à l’échelle microscopique ;
Histologie et embryologie : explorer les tissus et le développement humain ;
Biochimie : étudier les réactions chimiques qui permettent à nos cellules de fonctionner ;
Biophysique : analyser les phénomènes physiques du corps humain ;
Biostatistique : interpréter les données biologiques de façon précise.
La santé n’est pas qu’un sujet parmi d’autres : c’est l’ADN du PASS. Mais ce n’est pas tout. Les étudiants doivent également choisir une mineure, un enseignement complémentaire qui ajoute une couche de complexité.
Les mineures en PASS : un choix stratégique
Les mineures permettent d’explorer un domaine annexe à la santé, et elles exigent autant de rigueur que la majeure. Quelques exemples de mineures proposées :
Biologie : approfondir les sciences du vivant ;
Physique : comprendre les lois qui régissent notre monde ;
Chimie : explorer la composition et les réactions des substances ;
Droit : se familiariser avec les bases juridiques ;
Économie et gestion : découvrir les fondamentaux de l’économie ;
Recherche en santé : s’initier à la méthodologie de recherche ;
Rééducation et réadaptation : comprendre les mécanismes de rééducation.
Le choix de la mineure est crucial : il détermine la charge de travail et peut influencer la suite du parcours. Mais attention, le PASS ne laisse pas de place à l’approximation.
Pourquoi le PASS est-il si difficile ?
Charge de travail colossale : Les étudiants doivent valider à la fois la majeure santé et la mineure, ce qui signifie travailler sur deux fronts simultanément.
Rythme intense : Chaque semestre compte, et la moindre baisse de régime peut compromettre la réussite.
Exigence de résultats : Obtenir la moyenne aux deux semestres est impératif pour valider l’année, sinon le rêve de continuer en médecine s’éloigne.
En revanche, la LAS peut offrir une approche plus diversifiée avec des évaluations qui prennent en compte les performances dans la discipline principale ainsi que dans la mineure en santé. Cette distinction peut influencer la manière dont les étudiants se préparent et abordent leurs études, en fonction de leurs forces académiques et de leurs préférences d'apprentissage.
Avantages et inconvénients de chaque voie
Choisir entre le PASS et la LAS implique de peser le pour et le contre de chaque option.
Mais sachez que les étudiants du PASS ont plus de chances d’entrer en deuxième année et de poursuivre leurs études de médecine dans les filières MMPOK.
En deuxième année, il y a une majorité d’étudiants de PASS.
Parmi les avantages du PASS, il y a une approche ciblée des sciences de la santé, qui peut se traduire par une meilleure préparation pour les examens d'entrée. Par ailleurs, le PASS offre souvent un cadre pédagogique plus rigide, ce qui peut convenir à ceux qui préfèrent une organisation stricte dans leur étude.
Cependant, ce parcours exigeant peut être source de stress pour certains étudiants. En effet, les échecs au concours d'entrée peuvent engendrer des conséquences non négligeables sur la motivation et l'estime de soi.
De l'autre côté, la LAS offre une certaine tranquillité d'esprit : les étudiants peuvent acquérir des compétences dans un autre domaine tout en poursuivant leur rêve médical. Toutefois, cette diversité d'options peut également conduire à une dilution de l'engagement dans les matières de santé.
En outre, le choix entre ces deux voies peut également dépendre des aspirations professionnelles de l'étudiant. Par exemple, ceux qui envisagent une carrière dans la recherche médicale pourraient trouver que la LAS leur permet d'explorer des disciplines connexes, comme la biologie ou la psychologie, tout en gardant un pied dans le domaine médical. Cela peut enrichir leur profil et leur offrir des perspectives de carrière plus variées.
D'un autre côté, le PASS pourrait être plus adapté pour ceux qui :
sont absolument déterminés à entrer en médecine
et qui souhaitent se concentrer exclusivement sur les matières médicales dès le départ.
Il est également important de considérer le soutien et les ressources disponibles dans chaque parcours. Les universités proposant le PASS mettent souvent en place des tutorats et des séances de révision intensives, ce qui peut être un atout considérable pour les étudiants qui ont besoin d'un encadrement supplémentaire.
En revanche, les étudiants en LAS peuvent bénéficier d'une approche plus interdisciplinaire, leur permettant d'appliquer des concepts d'autres domaines à la médecine, ce qui peut être particulièrement enrichissant et stimulant intellectuellement.
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Critères de sélection : lequel est fait pour vous ?
Pour choisir entre le PASS et la LAS, il est impératif d'évaluer ses propres compétences, intérêts et aspirations professionnelles. Les étudiants passionnés par les sciences et qui envisagent une carrière médicale à long terme peuvent être davantage attirés par le PASS, en raison de sa concentration sur les matières pertinentes. En revanche, ceux qui souhaitent explorer d'autres disciplines tout en gardant un œil sur la médecine pourraient trouver la LAS plus appropriée.
Un autre aspect à prendre en compte est le style d'apprentissage. Les étudiants ayant une préférence pour les environnements d'apprentissage non conventionnels pourraient se sentir moins à l'aise dans le PASS. En revanche, la flexibilité de la LAS peut parfaitement convenir à ceux qui apprécient de diversifier leur éducation.
De plus, il est essentiel de considérer les débouchés professionnels offerts par chaque voie. Le PASS, avec son orientation claire vers les études de santé, prépare les étudiants à des examens spécifiques et à des stages en milieu médical dès la première année. Cela peut être un atout majeur pour ceux qui sont déterminés à entrer rapidement dans le secteur de la santé. D'un autre côté, la LAS permet une approche plus pluridisciplinaire, ouvrant la porte à des carrières variées, allant de la recherche scientifique à l'enseignement, en passant par des rôles dans l'industrie pharmaceutique.
Enfin, il est judicieux de se pencher sur les expériences d'anciens étudiants. Beaucoup partagent leurs parcours et les défis qu'ils ont rencontrés, ce qui peut offrir des perspectives précieuses. Ces témoignages peuvent éclairer les futurs étudiants sur les réalités de chaque filière, les aidant ainsi à faire un choix éclairé qui correspond à leurs ambitions et à leur personnalité. En somme, le choix entre le PASS et la LAS ne doit pas être pris à la légère, car il façonnera le parcours académique et professionnel des étudiants pour les années à venir.
Impact sur les carrières médicales : une comparaison
Les choix entre PASS et LAS ont également des implications sur les trajectoires de carrière des futurs praticiens de santé.
Le PASS, étant plus ciblé, peut offrir une transition plus fluide vers les études médicales avancées et des stages cliniques dès la première année. De nombreux étudiants estiment que cette immersion précoce dans le domaine de la santé les prépare mieux à la réalité du métier de médecin.
En revanche, les diplômés de la LAS, bien qu'ils aient toujours l'opportunité de poursuivre vers des études médicales, peuvent se retrouver à la croisée des chemins, dépendant de leur investissement dans le parcours santé. Toutefois, leur connaissance d'autres domaines peut s'avérer un atout sur le marché du travail, car ils pourraient envisager des carrières dans des secteurs liés tels que la recherche ou l'enseignement.
Il est également intéressant de noter que le choix entre PASS et LAS peut influencer le développement de compétences interpersonnelles et de communication, essentielles pour la pratique médicale.
Les étudiants en LAS, par exemple, peuvent bénéficier d'une formation plus diversifiée qui leur permet d'interagir avec des professionnels d'autres disciplines, enrichissant ainsi leur approche du patient. Cette capacité à collaborer avec des experts d'autres domaines peut être cruciale dans un environnement de soins de santé de plus en plus interdisciplinaire.
De plus, les étudiants issus de la LAS peuvent acquérir une perspective unique sur la santé publique et les politiques de santé, ce qui peut les rendre particulièrement aptes à aborder des problèmes complexes tels que les inégalités en santé. En intégrant des connaissances provenant de différents champs d'études, ces futurs médecins pourraient jouer un rôle clé dans la promotion de la santé et la prévention des maladies au sein de la communauté, tout en apportant une approche innovante à la pratique médicale traditionnelle.
Les exigences académiques : ce que vous devez savoir
Afin de réussir dans l'un ou l'autre parcours, il est crucial de comprendre les exigences académiques spécifiques. Le PASS nécessite une excellente maîtrise des matières scientifiques, notamment la biologie, la chimie et la physique, mais aussi une bonne capacité d'analyse et de synthèse.
De son côté, la LAS inclut des exigences similaires pour la mineure en santé, mais permet également d'explorer d'autres disciplines. Cela signifie que les étudiants doivent jongler avec différents matériaux d'apprentissage, ce qui peut être un défi, mais aussi une opportunité d'élargir leurs horizons académiques.
En outre, il est important de noter que la réussite dans ces parcours exige également une bonne gestion du temps. Les étudiants doivent souvent faire face à des emplois du temps chargés, entre les cours, les travaux pratiques et les révisions. Cela peut s'avérer particulièrement difficile pour ceux qui n'ont pas encore développé de solides compétences organisationnelles. Les universités offrent généralement des ressources, telles que des ateliers de gestion du temps, pour aider les étudiants à s'adapter à cette nouvelle réalité.
Par ailleurs, la collaboration entre étudiants est un autre aspect essentiel de ces parcours. Travailler en groupe sur des projets ou des études de cas peut non seulement enrichir l'apprentissage, mais aussi favoriser un environnement d'entraide. Les échanges d'idées et les discussions peuvent mener à une meilleure compréhension des concepts complexes, ce qui est particulièrement bénéfique dans des matières exigeantes comme la biologie ou la chimie. Les étudiants sont donc encouragés à former des groupes d'étude pour maximiser leur potentiel académique.
Vous vous demandez peut-être s'il est nécessaire de faire une prépa santé pour augmenter vos chances de réussite au Pass ou au Las ? Pour toutes les raisons évoquées, nous vous conseillons enfin de recourir à une prépa santé !
Quel est le plus dur entre PASS et LAS ?
Le choix entre PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) et LAS (Licence Accès Santé) dépend de plusieurs facteurs, et déterminer lequel est le plus difficile dépend surtout de votre profil, de votre façon d'apprendre, et de votre capacité à gérer le stress.
PASS : Une compétition intense et un rythme effréné
Contenu ultra-scientifique : Le PASS est très axé sur les matières scientifiques (biologie, chimie, physique), avec un niveau d’exigence élevé. Vous devrez maîtriser ces matières rapidement et en profondeur.
Évaluation et classement : La sélection est féroce. Le classement en fin d'année détermine si vous passez en deuxième année de médecine ou non. Chaque note compte, et la pression est constante.
Volume de travail : Attendez-vous à des journées bien remplies. Le rythme est soutenu, et il faut être capable d’assimiler une quantité importante d’informations en peu de temps.
Moins de seconde chance : En PASS, si vous échouez, les options pour redoubler ou réorienter sont limitées. Cela ajoute à la pression.
En résumé : Le PASS est plus adapté aux étudiants très scientifiques, capables de gérer un rythme de travail intense et de supporter une compétition rude. Il faut avoir une excellente capacité de mémorisation et d’endurance.
LAS : Plus de flexibilité, mais un défi à relever
Diversité des matières : En LAS, vous suivez une licence dans une autre discipline (droit, économie, lettres, etc.) tout en étudiant les matières de santé. Cela vous permet d’élargir vos horizons, mais cela demande une capacité d’organisation importante pour jongler entre les deux.
Autonomie : La LAS offre plus de liberté, mais cela signifie aussi que vous devez être capable de travailler de manière indépendante. Vous n’aurez pas le même encadrement que dans le PASS.
Sélection différente : Le niveau de difficulté dépendra de votre capacité à obtenir de bons résultats dans votre licence principale et à bien réussir les épreuves de santé. La pression est moins centralisée, mais le défi reste de maintenir d’excellentes notes dans deux domaines.
Plus d'options en cas d'échec : La LAS offre des possibilités de réorientation plus larges si la filière santé ne fonctionne pas, ce qui peut réduire la pression par rapport au PASS.
En résumé : La LAS est plus adaptée aux étudiants qui recherchent de la flexibilité, qui sont curieux de découvrir d’autres matières, et qui savent s’organiser. Mais elle n’est pas forcément plus facile : la difficulté réside dans la capacité à gérer deux types de cursus simultanément.
Alors, lequel est le plus dur ?
Le PASS est considéré comme plus "dur" en termes d’intensité, de volume de travail, et de compétition. La sélection y est implacable, et la moindre erreur peut coûter cher.
La LAS est "difficile" dans le sens où elle demande polyvalence, autonomie, et une excellente organisation. Le défi est de réussir dans deux domaines différents.
Le choix dépend de votre profil. Si vous êtes très scientifique, compétitif, et prêt à vous consacrer entièrement à la médecine, le PASS sera le chemin direct.
Alors que si vous souhaitez garder des options ouvertes, tout en ayant un intérêt fort pour la santé, la LAS vous conviendra mieux, à condition d’être capable de jongler entre deux mondes.
Conseils pour réussir dans l'une ou l'autre voie
Pour réussir dans le PASS ou la LAS, plusieurs stratégies peuvent s'avérer efficaces. Tout d'abord, on vous l'a dit plus haut, une planification rigoureuse est essentielle.
Organiser son emploi du temps de manière à équilibrer études, temps de repos et activités sociales peut aider à maintenir une bonne humeur et une productivité élevée.
Ensuite, il est avantageux de former des groupes d'étude. Cela permet non seulement de mieux comprendre les matières mais aussi de s'entraider dans les périodes de stress. De plus, solliciter régulièrement des retours d'expérience auprès des professeurs peut vous aider à ajuster votre méthode de travail et à mieux vous préparer aux examens.
Une autre stratégie importante est de se familiariser avec les ressources disponibles, qu'il s'agisse de bibliothèques, de plateformes en ligne ou de tutoriels. Ces outils peuvent fournir des explications supplémentaires et des perspectives différentes sur des sujets complexes. Par ailleurs, participer à des ateliers ou à des conférences peut enrichir vos connaissances et vous donner des pistes de réflexion nouvelles qui pourraient s'avérer utiles lors des examens.
Enfin, il ne faut pas négliger l'importance de la santé mentale et physique. Prendre le temps de pratiquer une activité physique régulière, comme le yoga ou la course à pied, peut non seulement améliorer votre concentration, mais aussi réduire le stress. De plus, une alimentation équilibrée joue un rôle clé dans votre capacité à étudier efficacement. En intégrant ces éléments à votre routine, vous vous donnez les meilleures chances de succès dans votre parcours académique.
Faire médecine en rejoignant la filière MMOPK
Pour ceux qui souhaitent une alternative aux parcours PASS et LAS, la filière MMOPK (Médecine, Maïeutique, Odontologie, Pharmacie, Kinésithérapie) est une autre option à considérer. Elle permet également d'accélérer l'accès aux professions de santé tout en diversifiant les connaissances. Les étudiants ont souvent le sentiment que cette voie leur offre une compréhension approfondie de l'ensemble du système de santé.
Cependant, l'admission dans la filière MMOPK peut être tout aussi compétitive que pour les autres parcours. Les aspirants doivent être préparés à des examens rigoureux et à un apprentissage intensif dès le début de leurs études.
En outre, la filière MMOPK se distingue par son approche interdisciplinaire qui favorise la collaboration entre différentes professions de santé. Les étudiants ont l'opportunité de travailler sur des projets communs, ce qui leur permet de développer des compétences essentielles en communication et en travail d'équipe. Ces expériences pratiques sont précieuses, car elles préparent les futurs professionnels à la réalité du terrain, où la coopération entre médecins, pharmaciens et kinésithérapeutes est cruciale pour le bien-être des patients.
De plus, la filière MMOPK offre des stages cliniques dès les premières années, permettant aux étudiants d'appliquer leurs connaissances théoriques dans des environnements réels. Ces stages sont souvent encadrés par des professionnels expérimentés qui partagent leur expertise et leur passion pour la médecine. Cela crée un environnement d'apprentissage dynamique et motivant, où les étudiants peuvent poser des questions, recevoir des conseils et se familiariser avec les défis du métier. Cette immersion précoce dans le monde médical renforce leur engagement et leur détermination à réussir dans leur future carrière.
Témoignages d'étudiants : expériences avec PASS et LAS
Les témoignages d'étudiants qui ont suivi soit le PASS, soit la LAS offrent un aperçu précieux sur les réalités de chaque parcours. Par exemple, une étudiante ayant choisi le PASS souligne la charge de travail intense, affirmant que le soutien des professeurs et les révisions en groupe étaient cruciaux pour sa réussite. Elle apprécie également l'esprit de camaraderie qui se développe entre les étudiants au fil des mois.
À l'inverse, un autre étudiant ayant opté pour la LAS partage son expérience d'une approche d'étude plus équilibrée. Selon lui, la possibilité de choisir des cours dans une autre matière a été bénéfique pour son développement personnel et académique. Cependant, il note aussi que cela nécessite d'être discipliné pour ne pas se laisser distraire par la diversité des options.
Un troisième témoignage provient d'une étudiante qui a décidé de passer par le PASS après avoir hésité entre les deux parcours. Elle explique que le rythme soutenu des cours l'a poussée à développer des compétences en gestion du temps qu'elle n'avait jamais eu à pratiquer auparavant. Elle a également mentionné l'importance des stages cliniques intégrés au programme, qui lui ont permis d'appliquer ses connaissances théoriques dans un cadre pratique, renforçant ainsi sa passion pour le domaine de la santé.
De son côté, un étudiant en LAS évoque les défis qu'il a rencontrés en jonglant entre ses cours de médecine et ceux de sciences humaines. Il souligne que cette double approche lui a permis d'acquérir une perspective unique sur les enjeux de santé publique, en liant des concepts médicaux à des problématiques sociétales. Il a également trouvé que les projets de groupe, souvent axés sur des études de cas, favorisaient un apprentissage collaboratif enrichissant, où chaque membre pouvait apporter sa propre expertise.
Comment rebondir et se réorienter en cas d'échec ?
Échouer à l'examen de sélection, que ce soit dans le PASS ou la LAS, peut être dévastateur. Néanmoins, il est essentiel de garder à l'esprit que cet échec ne définit pas l'avenir d'un étudiant. De nombreux étudiants se réorientent avec succès dans d'autres filières ou prennent une année pour renforcer leurs acquis avant de retenter leur chance.
Il peut également être bénéfique de chercher à acquérir de l'expérience pratique dans le secteur de la santé à travers des stages ou du bénévolat. Ces expériences peuvent enrichir un futur dossier de candidature et prouver l'engagement dans le domaine. En fin de compte, la résilience et la détermination restent des qualités primordiales pour surmonter les obstacles et continuer à poursuivre ses rêves professionnels.
En outre, il est important de se rappeler que l'échec peut également être une occasion d'apprentissage. Prendre le temps d'analyser les raisons de cet échec peut fournir des informations précieuses sur ses propres méthodes d'étude et ses stratégies d'examen. De nombreux étudiants trouvent utile de se tourner vers des mentors ou des conseillers académiques qui peuvent offrir des conseils et des perspectives sur la manière de s'améliorer et de mieux se préparer pour l'avenir. Ces échanges peuvent également ouvrir des portes vers des opportunités inattendues.
De plus, la réorientation peut également signifier explorer des domaines qui n'avaient pas été envisagés auparavant. Parfois, les étudiants découvrent une passion pour des disciplines qui leur étaient inconnues, comme la psychologie, la biologie ou même des domaines techniques liés à la santé. En s'inscrivant à des cours en ligne ou en participant à des ateliers, ils peuvent non seulement acquérir de nouvelles compétences, mais aussi élargir leur réseau professionnel, ce qui est essentiel dans le monde compétitif d'aujourd'hui.